Language: French

Face à une convergence de crises interconnectées, que l’on peut qualifié de crise anthropolique, la Décroissance, à travers son “mot obus” mais surtout à travers ses réflexions et expériementations, cherche à initier une transition démocratique et sereine vers de nouveaux modèles de sociétés soutenables et souhaitables.

Declaration d’interdependance

Les écologistes sont-ils des républicains qui s’ignorent ? Et si oui, quelles conséquences cela pourrait-il avoir pour leur doctrine politique ?

Le terme de progrès, riche de sens au XVIIIe siècle (à tel point qu’on ne l’employait qu’au pluriel et que l’on parlait, par exemple, des progrès des arts et des sciences) en est venu, au XIXe et au XXe siècles, à devenir synonyme de croissance économique : le progrès a été assimilé à l’accumulation matérielle.

Depuis le 15 septembre 2008, nous sommes engagés dans une bataille dont l’issue déterminera le sort de l’Europe et des Européens pour la durée de ce siècle. Les forces conjuguées de la technocratie néolibérale, froide et austère, et des populismes réactionnaires et haineux nous entraînent vers l’abîme.

Face à la situation critique dans laquelle notre société est plongée, chaque discipline scientifique y va de sa petite proposition : les climatologues, les agronomes, les ingénieurs, les architectes, les économistes, les sociologues, etc.

La France est la plus grande puissance agricole de l’UE. Sa gastronomie a été promue par l’Unesco.

La détresse mêlée d’incrédulité affichée par Pier Luigi Bersani lors de sa conférence de presse de ce mardi 26 février 2013, lendemain de vote, est terriblement inquiétante.

L’écologie politique semble faire face à un curieux paradoxe. D’une part elle est de manière générale perçue avec sympathie.

Une fois n’est pas coutume, la crise de la zone euro n’aura bénéficié d’aucune pause estivale.